D’un pas qui ralentit, cheminer vers l’impasse
De cette courte vie qui s’accroche à un fil,
Voir la ride creuser une peau qui se lasse,
Refusant de goûter aux tiédeurs d’un avril.
De cette courte vie qui s’accroche à un fil,
Arracher au miroir le reflet qui grimace,
Refusant de goûter aux tiédeurs d’un avril,
Qui gomme peu à peu du rêve les audaces.
Arracher au miroir le reflet qui grimace,
Avec des peurs cachées, des gestes en péril,
Qui gomme peu à peu du rêve les audaces,
Et l’appel du destin en quête d’un profil.
Avec des peurs cachées, des gestes en péril,
À l’orée d’un hiver rechercher une trace,
Et l’appel du destin en quête d’un profil,
Désolé de n’avoir commis que des préfaces.
À l’orée d’un hiver rechercher une trace,
Quand un futur penaud s’éclipse puéril,
Désolé de n’avoir commis que des préfaces,
Pour se cogner craintif sur demain en exil.
Quand un futur penaud s’éclipse puéril,
Esclave un court instant des heures trop fugaces,
Pour se cogner craintif sur demain en exil,
D’un pas qui ralentit, cheminer vers l’impasse.